Organes détruits, conscience trahie, mal-ętre intense, cultivant la terreur,
Infestant les profondeurs, se délectant du supplice,
Dans le vide qui l'envahit, elle sent cet ennemi qui de l'intérieur la ronge,
Dévore son ętre, sa volonté anéantie.
Sans effets, elle contemple, debout devant le miroir,
L'amer reflet de sa souffrance.
Elle vomit son agonie constante.
Naissance de la colčre, décomposée dans sa chair,
Sanglant avortement, arrache le mal de son repaire,
Elle sent la mort grandir en elle, qui investit ses viscčres,
Tumeur oppressante.
Nourrie de sa haine, la lame s'abat, plongeant dans ses entrailles,
Elle enfouit sa main et le tenant enfin,
Extirpe le mal mortellement accroché ŕ elle.
ELle s'écroule inanimée, gisant, noyée dans son sang. |