une pluie de larmes
s'abat sur mon être,
ces eaux glaciales
qui lacérant ma peau,
telle des lames
percent la chaire,
ouvrant la voie
d'un seuil taché de sang...
dans la vallée des larmes...
la flamme seule
des étoiles et
de la lune
guide mes pas,
vers ce portail funèbre
brûlant les (Ste)écritures,
œuvres des faibles,
j'emprunte le chemin
du désespoir...
dans la vallée des larmes...
mes cris déchirants
l'horizon noir,
murmurant la douleur
de cœurs flétris,
m'effondrant devant
le seuil sinistre,
a bout de sang
j'y entre doucement... |