Un vent discret berce les branches
Murmure un air froid et sinistre
De par les mers, vaisseaux massifs
Chants des canons, armes et milices
Je me souviens de ma fureur
Lorsque j’aperçus l’infanterie
« Ils fléchiront sous ma colère
Ma lame percera ces pourris! »
Des légions en ont traversé
Des forets, rivières et des prés
Nos terres battues et piétinées
A jamais ont été souillées
Je me souviens de ma fureur
Lorsque finalement je tombai
Mais non, jamais je n’oublierai
Mon combat pour la liberté
J’entends encore le vent souffler
Le cri d'hommes à mes côtés
Ceux qui retournèrent à la terre
Qui combattirent avec fierté
Mon esprit rôde toujours
Sur le domaine funeste qui
Abrite parmi les feuilles, les herbes
Ces corps qui tombèrent sur les plaines. |